Comme une éternelle renaissance, l’amour en point de départ d’une nouvelle vie.
Le sexe et l’amour font grandement partie de l’art dans toutes les cultures, toutes les catégories des sociétés. Que ce soit dans l’art populaire, dans la littérature érotique, sur les tableaux, les vases étrusques, les bains romains, l’art est baigné de « sexe » même si nous n’aimons pas avouer l’importance qu’il prend dans nos vies.
Comme tous les ouvrages dérogeant aux bonnes mœurs, les œuvres érotiques et pornographiques sont reléguées dans les enfers des bibliothèques, et beaucoup de représentations suggestives sont cachées dans des objets de collection avec mécanismes.
Comme si l’humanité avait quelque chose à cacher ? Peut-être un peu de sa nature première ? Le fait qu’elle se reproduise comme les autres animaux, quelque soit la manière dont elle enjolive le contexte avec du romantisme, de l’engagement face aux dieux : la Bête est là !
Les « images du printemps », traduction littérale de « Shunga », scènes de sexe explicites très présentes dans les estampes japonaises, ont en partie inspiré cette série, un clin d’œil à cette culture japonaise qui continue à fasciner les artistes par ses aspects poétiques et ses excès.
Toujours avec l’aide de l’eau, sans retouches numériques, cette nouvelle série aux accents pointillistes, intitulée « Pluie de printemps », évoque les jeux de l’amour, ces scènes de l’intime passionnées qui nous appartiennent à tous, un langage des corps qui s’abandonnent.
Cette partie souvent cachée de l’art fascine pourtant toujours autant, un petit goût d’interdit qui éveille nos sens, nos appétits que les bonnes mœurs réprouvent par trop souvent ?!
« Tuer est un crime, en parler ne l’est pas ; Faire l’amour n’est pas un crime, en parler l’est… » Montaigne.
Ces photographies seront tirées sur papier kozo, ce papier japonais fin constitué principalement de fibres de mûrier, hâte de vous rencontrer à cette occasion !