Archives août 2011

Noboyushi ARAKI

Noboyushi ARAKI est un photographe japonnais qui a déjà constitué une œuvre photographique très importante tant sur le plan du nombre d’images, de la bibliographie que des sujets abordés.

Des fleurs comme des sexes et des sexes comme des fleurs, tout dans son œuvre se rapporte à la vie, la mort, le sexe qui obsèdent ce gentil illuminé à l’air jovial. Énigmatique, controversé et charismatique, cet artiste à imposé la « photographie du moi », notamment avec « Sentimental Journey », une sorte de journal intime de sa lune de miel. La photographie suit au plus près sa vie et il livre, même lorsque ce se sont des mises en scène, un bout de sa vie, de lui.

La beauté et la mort

Dans ses thèmes favoris se trouve  Tokyo, sa ville avec laquelle il entretien une relation photographique étroite: des paysages ainsi qu’une série sur les enfants de Tokyo marquent son attachement à « son Tokyo », il est impossible de parler de lui sans parler de ses photos de nus dans lesquelles, il aime à intégrer des petits dinosaures ou lézards. Il a aussi beaucoup expérimenté que ce soit en utilisant différents appareils photos, en peignant sur ses tirages, en dégradant volontairement certaines images par des hautes températures ou en les laissant à la portée des intempéries.

Autoportrait de Araki lors d'une séance photo

Une série qui m’a marqué chez cet artiste est celle autour du shibari (kinbaku pour les puristes), cet art japonais d’attacher une personne à l’aide de cordes. Dérivé de châtiments pour les prisonniers, les japonais l’ont intégré à des pratiques érotiques.

un univers bien à lui

Sa femme et muse Yoko, décède d’un cancer à l’âge de 42 ans, très touché par sa mort, il restera à photographier le ciel vu de son balcon et son chat « Chiro » durant plusieurs mois avant de faire les séries les plus scandaleuses, notamment avec les étudiantes et des scènes de sexe très explicites, des nus et portraits de prostituées.

Prenez attention à la photographie derrière la tête de Chiro, son chat.

 

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Première exposition à Local 19 : Amandine de Bouchard

Comme je l’avais annoncé, Local 19 sera aussi un lieu d’exposition pour des artistes contemporains et nous venons de faire le premier accrochage.

Des œuvres d’Amandine de Bouchard, une peintre dont je suis le travail depuis quelques années déjà et dont j’apprécie autant les qualités humaines que ses productions artistiques.

Voici la photo d’une de ses toiles ainsi qu’un texte de présentation:

L'une des oeuvres d'Amandine exposée à Local 19

« Artiste passionnée, Amandine de bouchard a pour terrain de prédilection: le fantastique.

Cette artiste de la haute loire ayant enseigné les arts plastiques aime intégrer à sa peinture
la force de ses émotions.

Au travers de ses paysages oniriques aux tons vifs et saisissants, certains reconnaîtront
des lieux réels de l’Auvergne tels qu’Alleuze ou St Ilpize. La réalité, par sa technique et le
choix des couleurs  y est réinventée pour imposer une autre vision.
Chacun est libre d’interpréter les flous, les transparences, les apparitions ou disparitions,
les mystérieuses formes peintes. Certains y verront le néant, tandis que d’autres y verront
l’espoir, la vie…

La peintre qui enchaine les expositions depuis quelques années trouve ses influences
dans les oeuvres de William Turner, Caspar David Friedrich, Gustave Moreau
aussi bien que dans les verbes de Victor Hugo, des sœurs Brontë ou encore Edgar Allan Poe.

Comme un instant éphémère, un état d’âme du moment, les peintures d’Amandine,
retranscrivent des émotions propres à chacun de nous… de la surprise, une profonde
mélancolie, une désarroi qui se mue en un sentiment de béatitude, une mystérieuse beauté
effrayante, mais terriblement attirante, une renaissance… » Marina De Bouchard

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